L’Université de Lorraine en quelques chiffres, c’est ici.
Avec plus de 62 000 étudiants et 7 000 agents, l’Université de Lorraine est répartie sur 49 sites. Elle rassemble 60 laboratoires de recherche et 43 composantes de formation dont 11 écoles d’ingénieurs, dans toutes les disciplines. Récemment, le classement de Shanghai la situe tout près de la 200ième place mondiale et à la 9ième place française.
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et offre une qualité de vie au travail !
La structure que vous allez rejoindre
Le laboratoire NGERE (Nutrition Génétique et Exposition aux Risques Environnementaux) est unité mixte de recherche Université de Lorraine et INSERM (U1256) dont la thématique de recherche concerne l’étude des interactions entre génétique, épigénomique et facteurs métaboliques et/ou nutritionnels sur le vieillissement normal ou pathologique.
Le rôle et l’impact des facteurs environnementaux sur ces mécanismes et les pathologies qui en découlent sont au centre des préoccupations de l’unité. Parmi ces facteurs, la présence de polluants chimiques dans l’environnement auxquels l’Homme est exposé est un des facteur pris en compte dans la thématique de l’unité, et plus particulièrement en termes de conséquence sur la santé neurologique et mentale de l’individu.
Les missions du poste
La personne recrutée travaillera dans le cadre d’un programme de recherche en neurotoxicologie environnementale BrainSol, projet financé par l’ADEME et mené en partenariat avec l’INERIS.
La personne aura à réaliser une fouille de données concernant la neurotoxicité de polluants relevant de 3 familles de produits chimiques (métaux, solvants organochlorés et hydrocarbures aromatiques polycycliques). Il s’agira plus précisément d’établir une base de données textuelle relative à chacune de ses familles, d’analyser les données contenues dans ces bases de données pour établir un profil toxicologique des substances relevant de chaque famille et construire ensuite des formalismes de type AOP (Adverse Outcome Pathway) pour établir le lien entre les mécanismes d’actions connus ou supposés de ces substances et les effets neurotoxiques qu’elle peuvent générer.
Le but ultime du travail sera de rapprocher les AOP ainsi construits pour chaque substance les uns des autres de façon à identifier de possibles interactions mécanistiques et donc toxiques entre plusieurs substances et familles de polluants, et aussi de données d’exposition concernant ces polluants de façon à pouvoir estimer le niveau d’exposition auquel le risque de déclencher un effet toxique pour le cerveau existe.
Enfin, les constructions ainsi obtenues seront à appliquer à l’estimation du risque neurotoxique dans trois types de populations différentes (adulte, femme enceinte et jeun enfant).
Le profil que nous recherchons
Sous la supervision des porteurs du
projet, la personne aura à:
1) à construire et valider une méthodologie
systématisée de fouille de données (publications, rapports d’expertise, actes
de congrès, bases de données, …) ainsi que d’analyse de la qualité des
documents en vue d’extraire les données jugées pertinentes concernant les
effets neurotoxiques des polluants objets du programme de recherche BrainSol,
2)
à compléter pour chaque substance objet du projet les fiches toxicologiques
existantes dans la base de données de l’INERIS avec les données disponibles
concernant la neurotoxicité de la substance et ses effets potentiels sur le
neurodéveloppement,
3) à appliquer la méthodologie de construction des AOP à
chaque substance objet du projet à partir de la base de données des AOP de
l’OCDE et des outils de construction tels que AOP-helpfinder,
4) à rapprocher
les AOP ainsi construits de façon à identifier des étapes clés (key events) au
sein des AOP qui pourraient être communes aux différentes constructions de
façon à pouvoir établir une estimation du risque neurotoxique que pourrait
représenter l’exposition au mélange de ces substances,
5) à placer les AOP finalisés en regard des résultats en termes d’exposition obtenus dans la 1ère partie du projet BrainSol pour pouvoir établir une méthodologie d’évaluation du risque neurotoxique qui permettrait de passer d’un aspect descriptif que constituent les AOP (AOP qualitatif) à un outil permettant d’estimer le niveau d’exposition à partir duquel l’exposition à une ou plusieurs substances pourrait représenter un risque pour le cerveau (AOP quantitatif).
La personne recherchée sera donc positionnée à l’intersection des domaines des neurosciences et développement cérébrale, de la toxicologie liée à l’environnement et de la formalisation et modélisation de données.
Ce poste s’adresse donc à des personnes ayant une expérience certaine dans le domaine des neurosciences et/ou de la toxicologie liée à l’environnement. Une expérience dans le domaine de la fouille et la formalisation des données textuelles appliquées à l’évaluation du risque pour le cerveau de l’exposition aux polluants environnementaux sera appréciée.
Diplôme requis : Etre titulaire d’un doctorat.
Informations sur le contrat
Dates du contrat : dès que possible pour une durée de 18 mois
• Rémunération : à partir de 2271 € bruts mensuels
• Accès à un catalogue de formation riche et diversifié
• Localisation du poste : Vandoeuvre-lès-Nancy
Pour candidater
CV, lettre de motivation et copie des diplômes à adresser à :
-
- drh-recrutement-contact@univ-lorraine.fr et copie à caroline.reppert@univ-lorraine.fr
- avant le 27/02/2023
- en indiquant la réf. de l’offre 148JGHH
