Présentation

Nutrition-génétique et exposition aux risques environnementaux (N-GERE)

Notre projet repose sur des outils expérimentaux spécifiques à l’unité tels que des modèles cellulaires (protéine chimérique à expression stable), des modèles animaux (rats carencés et souris KO inductibles tgMTR méthionine synthase), des études de cohortes (OASI, cohorte IBD Nancy, DANKOPTA, OBESEPI, FEPA, COMET, Spinamet). L’unité est membre de consortiums internationaux d’épidémiologie génétique (consortium IBD, étude I-CARE, ENDA, etc.) et collabore avec d’autres groupes internationaux de premier plan dans nos domaines. L’augmentation du nombre de chercheurs ayant une HDR (Habilitation à Diriger des Recherches) dans l’unité augmentera la capacité de supervision de nouveaux projets par de jeunes chercheurs.

Jusqu’à présent, l’unité a concentré son activité de recherche sur le vieillissement normal et pathologique, thème fédérateur du pôle Biologie-Médecine-Santé de l’Université (BMS). Il est important de noter que l’orientation de la recherche clinique est conforme aux conclusions des modèles expérimentaux. Notre stratégie et nos résultats expérimentaux ont conduit à la conception d’hypothèses sur des traitements innovants grâce au consortium Bioprolor, FHU Arrimage (ARticular Remodeling/Inflammation/Immunomodulation/Metabolism in diseased AGEing) et FHU PEARL (Fédérations Hospitalo-Universitaires). Dans ce contexte, nous avons intensifié nos interactions avec l’environnement scientifique, notamment l’hôpital de Nancy et l’industrie, en particulier la société PAT (Bioprolor) et Immupharma (FBU / RHU). Nous avons également développé notre réseau de collaboration dans la grande région en tirant parti de la FHU.

General design of NGERE project

Plan général du projet N-GERE​

Le projet scientifique de l’unité prend en compte notre évolution récente. Il s’appuie sur les résultats scientifiques les plus pertinents, l’introduction de nouveaux modèles et outils de recherche expérimentale et clinique. Il prend également en compte la forte implication de l’unité dans l’environnement local, national et international, en s’appuyant sur le rôle de premier plan qu’elle a joué dans la conception de la FHU ARRIMAGE, l’appel international AGIR (AGing Innovation & Research) de l’Université de Lorraine sur le vieillissement pathologique, et son implication dans la coordination d’un programme de travail du programme d’impact intitulé GEENAGE de l’Université d’excellence de Lorraine.

Sur le plan international, l’unité a pris l’initiative de construire des projets nationaux et européens qui, bien que présélectionnés et bien évalués, n’ont pas été financés. Les principaux changements qui ont influencé le cadre du nouveau projet concernent les chercheurs de l’Inserm et la capacité du jeune personnel académique à mener des programmes de recherche. Nous avons développé une stratégie d’incitation forte à préparer la HDR pour plusieurs conférenciers et nous avons bénéficié de la promotion de plusieurs collègues du programme PU-PH (Professeur des Universités-Praticien Hospitalier). Rémi Houlgatte, directeur de recherche Inserm, a rejoint l’unité et s’est installé au sein d’un groupe de recherche sur la génomique intégrative et le métabolisme. David Coelho a été recruté en tant que chercheur senior à l’Inserm (CR1) pour développer un projet sur les mécanismes des troubles héréditaires du métabolisme monocarboné (1-CM). Parallèlement, Laurent Peyrin-Biroulet a fortement développé la recherche clinique de haut niveau dans le domaine des maladies inflammatoires de l’intestin, tout en poursuivant le développement de la recherche expérimentale.

Ces développements ont contribué à réunir les capacités académiques pour proposer un projet structuré et soutenu par trois équipes. Cette structure en équipes multi-unités n’avait pas été possible lors du précédent contrat, compte tenu du départ à la retraite des chercheurs de l’Inserm et du manque de recrutement.